Le logo du cinquantenaire du Mali sur cette tenue, une erreur d’organisation

Au-delà de la présence de ce logo qui semble si mal apprécié par mon ami Boukary Konaté auteur de ce billet, cette cérémonie me ramène plusieurs décennies en arrière. A Gongoré, sur les hauteurs du Fouta-Djallon, dans les années ’40, avant que je ne commence l’école française, j’ai participé à une grande transhumance. Lorsque les campagnes devenaient sèches et ne fournissaient plus assez d’herbes pour l’alimentation du cheptel, tous les villageois valides accompagnaient les animaux dans les bas-fonds, pour attendre le retour de la saison des pluies.

Avant le départ, il y avait des réjouissances pour les humains et une préparation spéciale pour les animaux. Pour eux, il s’agissait de leur donner une alimentation riche en sels minéraux pour les renforcer contre la fatigue qu’impliquait la descente vers les vallées. La distance me semblait alors très grande, alors qu’en réalité, elle ne devait même pas atteindre les 10 Km. Mes souvenirs sont mis mal au point à cause des fortes diarrhées qui me tourmentaient.

Merci petit Bambara de m’avoir replongé dans ce lointain passé.

QUAND LE VILLAGE SE REVEILLE

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Ici, une erreur du comité d’organisation se constate au niveau de la tenue portée par les filles peules lors des démonstrations culturelles à Diafara pendant les cérémonies de la traversée des bœufs.

Chaque année, yaraal, la traversée des bœufs constitue un grand événement à Diafarabé où on assiste à des démonstrations culturelles. Lors de cette cent quatorze seizième édition, une très grosse erreur d’organisation a attirant l’attention du public présent sur les lieux : la présence du logo du cinquantenaire sur la tenue des filles lors de leurs démonstrations. Si la présence de ce logo avait un autre sens, il a été difficile pour certaines personnes et pour moi de le déchiffrer car ça ne correspondait pas du tout au thème du jour.

DSC_0206Lors de cette cérémonie de la traversée des bœufs à Diafarabé, les filles peules, bien coiffées, ont fait de très belles démonstrations culturelles comme nous pouvons constater dans…

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Publié par

abdoulayebah

Guinéen, retraité des Nations Unies, a participé aux missions pour la paix au Cambodge, Haïti et Rwanda. Partage son temps entre Conakry, Nice et Rome. Occupation principale : grand-père de deux adorables fillettes. Traducteur et auteur sur Global Voices online, réseau social utilisant une vingtaine de langues. Militant du Parti radical italien. Anime un forum en ligne pour l'Association des victimes du Camp Boiro et de tous les camps de concentration où 50 000 Guinéens ont péri sous le régime dictatorial de Sékou Touré. Langues apprises : italien, anglais, espagnol, serbo-croate, allemand, portugais et peulh de Guinée (langue maternelle). Pays dans lesquels a vécu au moins 6 mois: Autriche, Cambodge, Cote d'Ivoire, Éthiopie, France, Guinée, Haïti, Italie, Kenya, Rwanda et Serbie.

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