Tortures à la machette sur les immigrés dans l’industrie minière en Angola

Ces jours-ci, les médias s’intéressant aux problèmes africains et de violation des droits humains en Angola sont pleins de titres concernant la chasse aux ouest-africains, en général et aux musulmans en particulier. Dans une communication publiée le 26 décembre, les organisations de défense des droits humains africaines et internationales ci-dessous mentionnées ont condamné les actes de violences dont se sont rendues coupables les forces de sécurités anglaises:

FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme

AMDH – Association malienne des droits de l’Homme

AMDH – Association mauritanienne des droits de l’Homme

AME – Association Malienne des Expulsés

AI-Mali- Amnesty International Mali

LSDH – Ligue sénégalaise des droits humains

OGDH – Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du citoyen

ONDH – Organisation nationale des droits de l’Homme

RADDHO – Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme

Dans ce communiqué, elles déclarent notamment:

Les autorités angolaises se sont engagées dans une nouvelle opération de lutte contre l’immigration clandestine qui s’apparente à une véritable traque aux migrants, 3000 personnes ayant été raflées dans les rues de Luanda ces dix derniers jours. Les ressortissants africains sont violemment arrêtés dans les rues de Luanda, à leurs domiciles ou sur leurs lieux de travail avant d’être transportés vers le centre de rétention de Trinita, à 30 kilomètres de Luanda, et certains rapatriés de force. Là-bas, ils sont détenus dans des conditions cruelles, inhumaines, humiliantes et dégradantes. Les personnes sont entassées dans des cellules exiguës, sans eau ni nourriture. Certaines femmes enceintes, dont deux originaires du Mali et de la Guinée, ont été contraintes d’accoucher dans la promiscuité de ces lieux. Des actes de torture et d’extorsion de fonds auraient également été rapportés.

Ces violations des droits humains des personnes migrantes sont perpétrées sur fond de stigmatisation et d’attaques répétées à l’encontre des populations immigrées en Angola, et particulièrement des ressortissants ouest-africains. Les arrestations seraient aussi entachées de discrimination à caractère ethnique et religieux car ayant majoritairement ciblé des ressortissants musulmans originaires surtout de la Guinée, la Mauritanie, du Mali et du Sénégal. Des témoignages ont fait état d’encerclement des mosquées par les services de l’immigration le vendredi 19 décembre 2014.

Ce n’est pas la première fois que les autorités angolaises se livrent à des actes de violences extrêmes accompagnés de viols, de pillage des biens et d’expulsions arbitraires contre les immigrés. Un article de Manuel Ribeiro publié récemment sur le réseau Global Voices online sous le litre en français de Une vidéo révèle de nouveaux cas de torture dans l’industrie minière en Angola, grâce à la traduction de Noelle Aboya Chevanne nous révèle le comportement des employés d’une compagnie minière privée qui torturent à la machette des chercheurs de diamant originaires de la RDC.

La vidéo a été bloquée sur Youtube, mais il y a un très grand nombre de personnes qui semblent l’avoir vue car il y a beaucoup de commentaires d’angolais condamnant ces violences. Mais il est possible de la voir sur le portail de France 24.

 Début de l’article de Global Voices online

Une vidéo qui assure montrer des employés d’une compagnie minière privée en train de torturer à la machette deux mineurs de diamants congolais en Angola a suscité la colère de beaucoup d’utilisateurs de médias sociaux.

Le journaliste et militant des droits de l’homme Rafael Marques, auteur du livre “Blood Diamonds: Corruption and Torture in Angola,” [Les diamants du sang : corruption et torture en Angola] qui décrit la face la plus sombre de l’industrie du diamant, a diffusé la séquence vidéo secrète le 3 novembre sur le site web MakaAngola.

Selon la description de Marques, la vidéo ”montre les employés de K&P Mineira en train de frapper à la machette deux mineurs de diamants”, connus sous le nom de “garimpeiros” en portugais. Elle était datée du 8 septembre 2014 et semblait être filmée depuis l’intérieur de la concession minière de diamants Luminas dans la province de Lunda-Norte au Nord de l’Angola.

 Une compagnie privée de sécurité des chefs de la police nationale angolaise torture les mineurs artisans de diamants.

La société, K&P Mineira, dirigée par le magnat israélien Lev Leviev, a été accusée de nombreuses violations des droits de l’homme telles que la torture et les abus sexuels. L’enseignante, écrivain et militante Marcy Jane Knopf-Newman a décrit quelques unes des allégations passées dans un post daté de 2008, publié sur son blog body on the line.

Marques a passé la plupart de sa carrière à signaler les violations des droits de l’homme dans son pays d’origine, l’Angola, plus spécifiquement dans la région où l’industrie minière est très active. “Durant les 20 dernières années, les affrontements sanglants et l’industrie minière ont constitué les deux revers de la même médaille,” a-t-il rapporté durant un séminaire donné à l’Université d’Oxford en 2007. L’activiste a expliqué comment, durant les 30 années de guerre civile en Angola, les champs de diamants de la Cuango Valley ont fait l’objet de féroces conflits entre le gouvernement et le mouvement des rebelles, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA – acronyme portugais). Les puissances de la guerre froide ont armé et financé les deux parties, mais l’UNITA a perdu l’appui de ses anciens alliés à Washington et en Afrique du sud au début des années 1990.  L’armée rebelle s’est tournée vers la vente de diamants pour combler le déficit de financement.

C’est au cours de cette période que les militants ont commencé à exposer les liens entre les diamants et la guerre, aussi bien en Angola qu’en Sierra Leone. Le terme “diamants du sang” a commencé à être utilisé pour désigner les pierres précieuses qui ont été trouvées dans les zones contrôlées par les rebelles et par conséquent susceptibles de financer la guerre. Les Nations Unies définissent “les diamants du sang” comme étant “des diamants provenant de zones contrôlées par des forces ou des factions opposées aux gouvernements légitimes et internationalement reconnus, et utilisés pour financer des actions militaires d’opposition à ces gouvernements”.

Les cas des milices militaires privées qui prennent les “garimpeiros” pour cible ne constituent pas un phénomène nouveau en Angola. Marques a rapporté que les “garimpeiros” contribuent en fait davantage aux bénéfices de quelques sociétés minières nationales exploitant le diamant qu’aux grandes opérations industrielles. Ce sont souvent des gens désespérés qui, en raison des défaillances du gouvernement angolais, sont contraints à exercer des activités illégales d’extraction artisanale de diamants pour survivre.

Alors que son travail lui a valu des éloges – Marques s’est vu récemment décerné un“Integrity Award” [Prix de l’intégrité] par l’ONG anti-corruption Transparency International – il a également été accusé de diffamer l’armée angolaise qu’il dit complice des compagnies minières.

Les lecteurs de la page Facebook de Maka Angola ont exprimé leur indignation envers les agissements exposés dans la vidéo publiée par Marques. André Cesalpini a écrit:

LES DIAMANTS DU SANG ET L’HISTOIRE SE RÉPÈTE

Miguel De Jesus Migas a commenté:

Quelle qu’en soit la rasion, ces actes de barbarie sont très tristes et ne sont pas dignes, c’est très triste. Le pire, c’est que même avec cette vidéo, ils continueront de dire que l’Angola respecte pleinement les droits de l’homme.

Amadeu Lausana a exprimé sa peur:

C’est triste ! Après avoir été battus, on les force à travailler. On dirait que quelque chose de pire encore s’est déroulé après que la scène ait été filmée…

Pour une compréhension plus approfondie de l’histoire des diamants en Afrique; regardez le documentaire “The Diamond Empire” [l’empire du diamant] de Janine Roberts. Vous pouvez prévisualiser le documentaire tourné en 1994 ici :

Congo: Denis Sassou Nguesso et son insatiable cour à bout de souffle?

Dans ma vie, j’ai toujours aimé relever les défis! 😉 C’est pour cela que j’ai lancé ma pétition contre ces dictateurs qui ont monté des oligarchies qui tuent, violent, exploitent, corrompent, sèment la discorde, etc. contre leurs peuples pour se maintenir au pouvoir. Je ne peux pas me taire devant ces abus. Mes prochains 5 articles vont dénoncer leurs crimes car je ne veux pas me taire ni faire semblant de ne pas savoir, comme ont fait de nombreux allemands au temps du nazisme:

Source: republicoftogo.com

Le Président Denis Sassou Nguesso, au Congo Brazzaville, épinglé dans le rapport sur les biens mal acquis, de l’ONG française, Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre Solidaire, détiendrait, avec sa famille, la moitié de l’économie du pays. Et ses membres se livrent à des dépenses de prestige personnel ou de folie de grandeur qui dépassent toute imagination. Ainsi, à titre d’exemple Mme Antoinette Sassou-Nguesso, sa femme, aurait dépensé un million d’Euros pour fêter son 70ème à Saint-Tropez avec 150 invités, selon le quotidien Nice-Matin:

Le programme des Congolais à Saint-Tropez a été clinquant : logés dans des hôtels cinq étoiles, ils ont multiplié les séances shopping dans les boutiques de luxe, les dîners dans les restaurants les plus prestigieux et les sorties en discothèque. Ce voyage est actuellement au cœur d’une polémique au Congo, un pays où la population est en proie à de graves problèmes de pauvreté. Selon des journalistes congolais opposés au pouvoir en place, le coût de ce fastueux séjour s’élèverait à un million d’euros.

Jacques Henri DESMAREST révèle sur le site Lynx.info que parmi les nombreux scandales de la famille du dictateur, il y a ce petit plaisir qu’un des neveux ne se nie pas:

A l’instar de la famille Ben Ali en Tunisie, la famille N’Guesso au Congo a fait main-basse sur les richesses du pays et mène une vie digne de stars hollywoodiennes et de milliardaires jet-setteurs. Et pour cause, Monsieur Edgar Serge Ruffin N’Guesso loue à l’année une luxueuse suite à 11 000 euros la nuit hors frais annexes (tels que les frais de parking pour sa Ferrari et sa Mercédès classe S qui y sont stationnées en permanence), soit plus de 4 015 000 euros annuels.

Les membres de l’oligarchie ne se limitent pas à piller les ressources du  Congo. Ils tuent et pratiquent la torture d’une façon régulière. Le blogueur Benjamin MOUTSILA présente sur le site fcd-diaspora.org quelques extraits d’un rapport sur la pratique de la torture par le régime établi en 2012 par Elphege BIENFORT pour l’Observatoire congolais des droits de l’Homme

La torture reste une triste réalité au Congo, plusieurs cas sont suivis de meurtre. Nombreux ne sont pas dénoncés pour diverses raisons telles que la peur des représailles et la méconnaissance de la loi. La majorité des sévices sont commis dans les lieux de détention officiels, notamment dans les Maisons d’Arrêt et les locaux disciplinaires à savoir : les commissariats de police, les brigades de gendarmeries, ainsi qu’’en dehors des lieux carcéraux. En général, ils sont perpétrés au moment de l’arrestation, pendant la garde à vue, la détention et lors du transfert des prévenus ou des gardés à vue vers la maison d’arrêt ou dans un autre commissariat.

Pour leurs actions de mobilisation les congolais  hors du pays, se sont regroupés au sein de la FCD Fédération des Congolais de la Diaspora. Ils bénéficient du soutien d’ONG françaises  Groupe Afrique d’Attac, Oxfam France / Agir Ici, Réseau Foi et Justice, Secours catholique, Sherpa, Survie, Transparence International France etc.

La collaboration avec ces organisations est particulièrement utile dans la surveillance des soubresauts de la Frnaçafrique. Un exemple, ce sont les dénonciations du financement des dictateurs africains des campagnes électorales en France . Récemment, il y a eu des visites inattendues des dirigeants de l’UMP, le parti de l’ex-Président Nicolas Sarkozy à Brazzaville, en coïncidence avec sa recherche de financements après ses débâcles électorales. En 2013, la venue chez le vieux dictateur de l’ancienne Garde des sceaux, Mme Rachidati, a suscité pas mal de questions sur la blogosphère militante française et congolaise.

Le site francaisdeletranger.org s’interrogeait sur les raisons de cette visite:

N’est-elle pas mandatée par Sarko, lui même, pour aller chercher l’argent pour aider à renflouer les caisses de l’ »UMP » rendu à la dèche par ce dernier ? C’est ce même Sarko qui affirmait à Dakar, « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».

Rachida DATI, celle là même sur le plateau de la journaliste Laurence FERRARI (Canal +) avait déclarée :  » que certains pays africains étaient gérés par des potentats, des dictateurs qui sentent le souffre. Peu fréquentables ». C’est la même qui effectue un séjour auprès d’un de ces potentats. Allez comprendre la logique.

Un an après, c’est M. Sarkozy lui-même qui est allé le 25 juillet à Brazzaville comme invité d’honneur lors du Forum économique Forbes, organisé par le magazine Forbes Afrique, en présence de Sassou Nguesso. Voici ce que nous apprend un billet publié sur brazza-news.com:

D’après un organisateur, qui s’est confié à Mediapart sous le couvert de l’anonymat, Nicolas Sarkozy a été directement rémunéré par Forbes – certains avancent la somme de 100 000 euros –, dont le président-fondateur, l’homme d’affaires Lucien Ebata, est un proche du président congolais.

Avec l’arrivée des socialistes au pouvoir, la société civile africaine et progressiste française avaient espéré qu’il y aurait eu un changement dans les relations incestueuses franco-africaines. On a vite déchanté! Pour ce qui est du dictateur de Brazzaville voici ce qu’a écrit FCD Fédération des Congolais de la Diaspora en 2013 pour dénoncer la légitimation du régime congolais par le gouvernement socialiste français:

François Hollande recevra le 8 avril le dictateur congolais Denis Sassou Nguesso. Le temps où l’élection de François Hollande devait être une « mauvaise nouvelle pour les dictateurs » est définitivement révolu, de même que les promesses de fin de la Françafrique dont le soutien aux dictatures des anciennes colonies demeure l’essence. Un an après sa réception par Nicolas Sarkozy, cette nouvelle visite du président congolais montre la proximité de ce régime criminel avec les plus hautes autorités françaises, et ce quelle que soit leur appartenance politique.

Mais plus l’age du dictateur avance plus les questions de la survie de cette oligarchie se posent. Dans un billet publié sur le site la-lettre-du-congo-mfoa.over-blog.com, analyse la situation et décrit l’anxiété de ses courtisans:

Au-delà du petit cercle d’éternels courtisans, ils perçoivent tous le rejet catégorique dont ils font l’objet. Pour avoir depuis trop longtemps baigné dans une belle et facile vie, « dolce Vita », aucun d’entre eux ne s’imagine un avenir d’enfant de Kadhafi ; l’exil en Algérie, ou au Qatar, la lutte armée auprès de groupes rebelles ou pire auprès de groupes terroristes….

Tout le problème est bien là… ! Nombreux sont ceux qui, dans le système à des postes les plus élevés, pressentent avec angoisse le danger du « mur qui fonce à toute vitesse vers eux ». Pour tenter de l’éviter, certains multiplient les gestes d’une discrétion extrême envers les opposants déclarés. D’autres, tout aussi discrètement, financent certains mouvements et leaders.

Est-ce pour les tranquilliser que le chef de cette oligarchie, sur son chemin pour participer au Sommet Afrique/USA  qui se tient à Washington du 4 au 6 août a déclaré qu’il n’écartait pas la possibilité de modifier la Constitution congolaise pour prolonger les délices du pouvoir pour tout ce petit monde? Que fera le Président Barack Obama qui a stigmatisé à plusieurs reprises la mauvaise conduite de ces chefs d’état africains qui ne respectent pas la volonté populaire et les institutions de leurs pays?

Guinée: AVOIR LES PIEDS DANS L’EAU ET MOURIR DE SOIF !

Kissidougou market on a quiet day.

Marché de Kissidougou (Photo credit: Wikipedia)

Chers amis lecteurs, voici un autre article, illustrant la frustration des guinéens, de Bah Mamadou Lamine du Lynx. Pour ne pas trahir l’auteur, j’ai fait le minimum de révision. Je m’excuse, donc, avec les lecteurs qui ne sont pas habitués au français en usage au Lynx de Conakry.

Malgré les nombreux fleuves qui ont leur source en Guinée, même les villes principales y compris la capitale Conakry, manquent d’accès à l’eau potable. Pour l’électricité, la situation est si tragique, que le mois passé les médias ont rapporté comment le directeur de l’entreprise nationale d’électricité a envoyé une délégation à une mosquée de Conakry avec des noix de cola pour demander aux fidèles de prier pour que Dieu donne un peu d’électricité aux habitants.

La mauvaise gouvernance a porté à la fermeture de nombreuses entreprises industrielles. L’Entreprise nationale d’électricité a eu le courage d’ouvrir une page Facebook il y aura bientôt un an. Jusqu’à présent elle n’a pu avoir que 112 followers. Si on veut voir les guinéens tomber d’accord pour critiquer un service, sans que leurs propos ne soient le reflet de leur appartenance ethnique, c’est là qu’il faut se rendre, tant ils sont unanimes dans leur dénonciation des manquements de l’EDG.

Pour de nombreux africains, et parmi eux les guinéens, les objectifs du Millénaire du développement ne seront pas atteints. Mais le cas de la Guinée est sans doute est parmi les plus frustrants.

    Il faut être Guinéen pour
          AVOIR LES PIEDS DANS L’EAU ET MOURIR DE SOIF !
La descente aux enfers entamée par la Guinée depuis l’indépendance s’est accélérée depuis l’arrivée au pouvoir du RPG et de son leader. Services de base oubliés : tous les jours que Dieu fait les jeunes et les femmes de Conakry manifestent pour l’eau et l’électricité. La seule réponse qu’on leur donne ce sont les balles et/ou le gaz lacrymogène. Et des promesses. A l’intérieur de la Guinée, le pouvoir s’en fout. Comment a-t-on fait pour qu’il n’y ait pas de l’eau dans les robinets de Siguiri, la cité coincée entre le Tinkisso et le Niger ? Et Kankan, ville traversée par le Milo ? Et Guéckedou, traversée de part en part par  deux rivières permanentes ? Et Kissidougou et son Niandan, Faranah et Kouroussa et leur Niger ? Que dire de toutes les autres localités du pays gorgées d’eau dont Gaoual et Boffa ? Les Guinéens ont les pieds dans l’eau et meurent de soif. Ils sont couchés sur un lit d’or et meurent de faim, avait dit l’autre. Y-a-t-il pire malédiction ? Rien qu’avec les eaux de surface on aurait pu être exportateur d’eau

Niger River map (basin included). Retraced int...

Le fleuve Niger donne son nom à 2 pays, mais en Guinée, on n’est incapable de mettre ses ressources en valeur. (Photo crédit: Wikipedia)

avec plus de deux cents cours d’eau permanents ! Sans parler des nappes phréatiques qui se remplissent depuis des millions d’années… Gao la ville-martyre des islamo-délinquants du Mali a déjà de l’eau et de l’électricité à profusion grâce à des initiatives et des ONG. Malgré l’immédiat après guerre et ses incertitudes.

Depuis bientôt trois ans que le Prof’ est aux affaires, on n’a encore vu que quelques misérables camions-citernes pour calmer les manifestants assoiffés de Conakry. Même Dadis, le Monsieur injures du CNDD avait fait mieux !
Le gouvernement Alpha est un grand destructeur d’emplois en dépit de son Ministère de l’Emploi Jeunes qui n’emploie personne. Un ministère cosmétique comme tous les autres ministères dont le titulaire est spécialisé et ne sait faire que  les woba-woba et la propagande  politique. Pendant que par exemple au Burkina, son homologue avait, depuis 2012, mobilisé plus de cinquante milliards de FCFA en faveur de son secteur. Pour les Jeunes guinéens, des promesses, des promesses, des promesses….
Simultanément, la Gouvernance Alpha détruit des emplois à Fria, l’usine d’aluminium plus que cinquantenaire est assassinée. Trois mille cinq cents travailleurs se retrouvent à la rue, trois mille cinq cents familles sur la paille et une ville qui perd sa superbe, son eau et son électricité et qui meurt. Dans l’indifférence et l’incapacité de tout un gouvernement « démocratiquement » élu. A la SOTELGUI, pareil. Rio Tinto, Valley et autres ont renvoyé plus de 90% de leur personnel ne laissant ici pratiquement que des boîtes aux lettres. Mauvaise gouvernance, corruption et quasi-disparition de l’état.

Le 17 Mars dernier, sur invitation de M. le Gouverneur de Labé pour présenter le projet « Baïonnette Intelligente » que nous dirigeons, nous nous sommes rendu à Tougué. Autoroute, Tougué, services de base, pour le citoyen, l’etat n’existe que pour le piller, le voler, le tuer, le blesser, l’etat est mort, le directeur ne respecte pas le ministre dont se moque le préfet ou le gouverneur, l’arrêté contrebalance le décret, la pagaille règne partout ici terrain construction, forêt feu de brousse on coupe sans permission chacun fait ce qu’il veut s’en fout la loi

Tags: , ,